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Le SECO sous enquête après des soupçons de corruption

La page internet du Secrétariat d'Etat à l'économie. [http://www.seco.admin.ch/]
Une affaire de corruption éclate au Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) / Le 12h30 / 2 min. / le 30 janvier 2014
Une enquête a été ouverte à la suite de procédures illicites présumées dans l'attribution de contrats par le service informatique du Secrétariat d'Etat à l'économie, a indiqué le DFE jeudi. Une plainte pénale a été déposée.

Johann Schneider-Ammann a ordonné l'ouverture d'une enquête administrative à la suite de procédures illicites présumées dans l'attribution de contrats à des entreprises informatiques par le service informatique du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).

Cette information, révélée par le Tages-Anzeiger et le Bund, a été confirmée jeudi par un porte-parole de Département fédéral de l'économie (DFE). Aucune précision supplémentaire a été donnée.

De son côté, le SECO a déposé une plainte pénale auprès du Ministère public de la Confédération, a informé jeudi une porte-parole.

Contrats gonflés et contreparties

Selon les deux quotidiens alémaniques, un chef de service est soupçonné de corruption. Il aurait attribué des contrats à des entreprises à des prix gonflés. En contrepartie, il aurait bénéficié de voyages, de billets VIP et de matériel pour une valeur de plusieurs dizaines de milliers de francs.

Lire aussi: Le SECO a attribué des mandats pour 34 millions sans faire d'appels d'offres publics

ats/dk

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Le SECO n'est pas le seul touché

Le SECO n'est pas le seul service de l'administration a être touché par une affaire de corruption.

En 2012, l'échec du projet informatique Insieme de l'Administation fédérale des constributions (AFC) avait défrayé la chronique.

Cette affaire avait coûté son poste au chef de l'informatique, soupçonné de gestion déloyale des intérêts publics, et au directeur de l'AFC Urs Ursprung.

La facture laissée par ce flop s'est élevée à quelques dizaines de milliers de francs.

D'autres affaires impliquent le SECO

Ce n'est pas la première fois que le SECO se trouve sur la sellette.

Il y a deux semaines, la loi sur la transparence a permis de découvrir qu'il avait attribué 43 mandats sans faire d'appels d'offre publics entre 2009 et 2011, pour une somme totale de 34 millions de francs.

A chaque fois, le montant des mandats dépassait le seuil limite requis. Ceux-ci concernaient le système informatique de l'assurance chômage.