Les tensions fiscales entre Berne et Rome ont largement été évoquées lors du second Forum de dialogue entre les deux pays qui s'est conclu vendredi à Berne. Les participants espèrent toutefois que les occasions d'échanges bilatéraux seront renforcées.
Déjà évoqué jeudi, le programme italien d'amnistie partielle pour les évadés fiscaux a à nouveau été largement discuté.
La Suisse se sent discriminée
Il prévoit des amendes réduites en cas d'autodénonciation, mais ces pénalités sont inférieures à celles prévues pour des évadés fiscaux italiens dans l'UE, ce que la Suisse perçoit comme une discrimination.
Jeudi, Eveline Widmer-Schlumpf avait aussi affirmé que la fin des "listes noires" d'entreprises suisses en Italie était une priorité. "Cette discrimination est inacceptable", a redit vendredi l'ancien procureur tessinois Paolo Bernasconi.
Des avancées sont souhaitées d'ici mai, au moment où le président italien viendra en visite d'Etat en Suisse.
ats/ptur