Johann Schneider-Ammann s'est exprimé pour la première fois vendredi soir dans la NZZ sur les accusations de fraude fiscale concernant le groupe industriel Ammann. Plus tôt dans la journée, la société avait assuré ne pas avoir enfreint la loi. (lire Le groupe Ammann assure que ses pratiques fiscales ont été jugées légales).
Dans l'interview, le conseiller fédéral défend la stratégie poursuivie par l'entreprise, soulignant que ni le canton de Berne ni la Confédération n'y ont perdu quoi que ce soit et que des emplois ont été maintenus en Suisse. Il ajoute qu'il ne se laissera pas clouer au pilori aujourd'hui pour cette stratégie.
Le ministre de l'Economie explique que sa société fait face à une rude concurrence et qu'elle a dû avoir recours à des sociétés offshore pour optimiser ses charges fiscales. Les conditions ont changé au tournant du millénaire et ces fonds ont été rapatriés en Suisse en 2009. Pour le libéral-radical, ne pas profiter de ces possibilités légales aurait été une erreur pour un entrepreneur.
ats/lan