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Johann Schneider-Ammann refuse de parler de "catastrophe"

Acceptation de l'initiative UDC: le point avec Johann Schneider-Ammann, ministre de l'Économie
Interview de Johann Schneider-Ammann / 19h30 / 1 min. / le 10 février 2014
Au lendemain du oui à l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse, le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann s'est voulu rassurant lundi tout en admettant que le défi est de taille.

Après le oui à l'initiative limitant l'immigration, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann se refuse à parler de catastrophe pour l'économie suisse. Le défi est toutefois de taille, a-t-il déclaré lundi.

Comme ses collègues du gouvernement, il n'a pas de recette pour pallier d'éventuelles conséquences négatives.

L'initiative UDC aura un "impact négatif" sur le marché du travail et "De nombreuses réactions au sein de l'Union européenne

"Nous verrons de quelle manière le faire"

"A Bruxelles, nous nous assoirons à la table de négociations et verrons comment réaliser le mandat que nous a donné le peuple suisse", a expliqué. Johann Schneider-Ammann.

Selon lui, l'objectif est toutefois clair: un taux de chômage bas, une économie compétitive et le moins possible de conséquences négatives pour le commerce. Il n'entend toutefois pas spéculer plus loin: "Nous verrons de quelle manière le faire".

Revoir aussi les propos de Didier Burkhalter:

Oui à l'initiative de l'UDC: la réaction de Didier Burkhalter, président de la Confédération

Et l'analyse de Jean-François Rime:

Acceptation de l'initiative UDC: les explications de Jean-François Rime, conseiller national UDC (Fribourg)
Acceptation de l'initiative UDC: les explications de Jean-François Rime, conseiller national UDC (Fribourg) / 19h30 / 1 min. / le 10 février 2014

ats/jgal

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La formation et la recherche concernées

La votation concerne indirectement aussi la formation et la recherche. Actuellement, la Suisse négocie avec l'UE une participation au nouveau programme de recherche européen "Horizon 2020", d'un budget de 80 milliards d'euros.

La Confédération est associée à ces programmes, dont fait partie "Erasmus" depuis 2004.

Selon le Conseil fédéral, les discussions continueront d'être menées même après la votation de dimanche et l'objectif de la Suisse reste de faire partie intégrante de ces programmes.

Toutefois, il se murmure à Bruxelles que les accords concernant notamment Erasmus pourraient être remis en cause.

Le canton de Vaud sollicite un avis de droit

Siège de plusieurs multinationales et de nombreuses fédérations sportives internationales, le canton de Vaud pourrait être touché en première ligne, suite à l'acceptation de l'initiative UDC.

Le Département vaudois de l'économie et du sport a donc sollicité un avis de droit auprès du Service juridique du canton, relatif à la phase de transition entre la votation et la loi d'application.

Une fois les informations connues, le canton communiquera de manière large à la presse et aux employeurs présents sur le sol vaudois. Pour l'heure, il refuse de se prononcer sur le besoin d'un statut spécial pour le personnel des organisations sportives par exemple.