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"Ce n’est pas du bluff", prévient l'ambassadeur de l'UE en Suisse

Le président de la Confédération Didier Burkhalter et l'ambassadeur de l'UE en Suisse Richard Jones, le 15 janvier 2014 à Berne. [KEYSTONE - Alessandro della Valle]
Le président de la Confédération Didier Burkhalter et l'ambassadeur de l'UE en Suisse Richard Jones, le 15 janvier 2014 à Berne. - [KEYSTONE - Alessandro della Valle]
L'accès des entreprises suisses au marché européen est en danger après le vote de dimanche, avertit mercredi l'ambassadeur de l'Union européenne en Suisse Richard Jones. "Ce n’est pas du bluff", prévient-t-il.

L'ambassadeur de l'Union européenne en Suisse, Richard Jones, estime dans plusieurs médias que l'accès des entreprises suisses au marché commun est en danger après le "oui" à l'initiative sur l'immigration. Pour lui, Bruxelles s'oppose aux contingents de travailleurs.

"Ce n’est pas du bluff", avertit l'ambassadeur dans une interview publiée mercredi dans 24 Heures. "La libre circulation des personnes est l'un des quatre piliers du marché unique (...) soyons clairs: aucun Etat-membre n'est prêt à faire un trait sur la libre circulation", précise Richard Jones.

La balle est dans le camp suisse

Pour lui, la balle est désormais dans le camp suisse. "S'il y a une volonté côté helvétique de trouver des solutions compatibles avec nos accords, l'UE ne se fermera pas", indique-t-il.

Le vote a "des conséquences potentiellement graves" pour la Suisse, dont l'économie est essentiellement tournée vers l'UE. Faisant allusion à la clause guillotine, Richard Jones a indiqué  à la radio alémanique SRF qu'une partie des accords bilatéraux serait caduque si la libre circulation des personnes était supprimée.

ats/gchi

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