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Une commission recommande le diagnostic préimplantatoire

Le diagnostic préimplantatoire. [Keystone - Gaëtan Bally]
Le diagnostic préimplantatoire devrait être autorisé en Suisse / Le 12h30 / 1 min. / le 13 février 2014
Actuellement interdit en Suisse, le diagnostic préimplantatoire en cas de procréation assistée a reçu jeudi l'appui de la commission d'éthique avant le début du débat sur la question aux Chambres.

Le diagnostic préimplantatoire (DPI) devrait être autorisé en Suisse, estime la commission nationale d'éthique pour la médecine humaine. Aujourd'hui interdite en Suisse, cette technique permet d'analyser un embryon conçu in vitro avant son implantation dans l'utérus pour y dépister d'éventuelles anomalies.

Dans une prise de position présentée jeudi à Berne, la commission approuve l'approche adoptée dans le projet de loi, à savoir conserver de stricts critères d'autorisation, mais aussi accorder de l'importance au bien-être des couples concernés porteurs de prédispositions génétiques.

Mesure de solidarité

Le DPI peut être considéré comme une mesure de solidarité envers ces couples pouvant transmettre une maladie héréditaire grave, selon la commission d'éthique. La protection de l'embryon ne justifie pas de leur imposer un fardeau qu'ils jugent trop lourd, source de souffrance.

Les Chambres fédérales doivent empoigner prochainement le sujet très émotionnel du diagnostic préimplantatoire.

ats/boi

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Une autre commission du même avis

La commission de la science du Conseil des Etats a récemment décidé d'autoriser tous les couples ayant recours à une fécondation in vitro de demander un diagnostic préimplantatoire.

Elle est également en faveur du dépistage de la trisomie 21.

Avec la version de la commission, près de 6000 examens seraient autorisés par an en Suisse, contre une centaine au plus selon les critères du Conseil fédéral.