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Bruxelles gèle les accords Erasmus et de recherche avec la Suisse

Pour la Commission européenne, la Suisse ne peut pas avoir la libre-circulation "à la carte". [KEYSTONE/Martin Ruetschi]
Pour la Commission européenne, la Suisse ne peut pas avoir la libre-circulation "à la carte". - [KEYSTONE/Martin Ruetschi]
La suspension de l'accord pour l'extension de la libre circulation à la Croatie concrétise les menaces européennes sur la participation suisse aux accords Erasmus et sur la recherche.

"Nous attendons des clarifications de la Suisse au sujet de la Croatie avant d'avancer sur les autres dossiers qui sont liés à ce sujet comme Horizon 2020 et Erasmus". Cette déclaration de Joseph Hennon, porte-parole de la Commission européenne, confirme les menaces qui planaient sur ces accords suite à la votation du dimanche 9 février sur l'immigration.

Comme l'avait déjà affirmé un négociateur européen lundi dernier, l'accord sur la recherche, qui permet à l'EPFL et aux universités suisses de recevoir de l'argent du budget européen, et le programme d'échange d'étudiants Erasmus deviennent les premières victimes de l'acceptation de l'initiative UDC.

L'accord avec la Croatie comme déclencheur

La non-signature de la libre circulation entre la Suisse et la Croatie est considérée par Bruxelles comme un déclencheur qui empêche le renouvellement d'accords avec la Suisse.

Les programmes sur la recherche et Erasmus sont arrivés à échéance le 31 décembre 2013. Les textes prolongeant ces accords devaient être signés prochainement afin de garantir leur continuité.

mre

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