En omettant d'annoncer toutes les entreprises "offshore" de son ancien groupe dans le registre dans lequel les parlementaires doivent les déclarer, Johann Schneider-Ammann a enfreint la loi sur le Parlement, a dit samedi le porte-parole des Services du Parlement.
Le ministre de l'économie avait annoncé son mandat au conseil d'administration de l'entreprise Manilux au Luxembourg jusqu'en 2003. Mais cette indication a ensuite disparu de la liste de ses liens d'intérêts. Depuis que l'information a été rendue publique, il y a une quinzaine de jours, les services du Parlement devaient étudier si cette obligation valait aussi pour les filiales d'un groupe.
C'est désormais chose faite, a fait savoir Mark Stucki confirmant une information de la "NZZ". Mais il n'y aura pas de suite. D'abord parce que le libéral-radical ne siège plus au National, mais surtout parce que seules les graves infractions sont sanctionnées par une mesure disciplinaire. Or il s'agit d'une infraction mineure qui se produit souvent, selon les services du Parlement.
ats/boi