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Le Conseil fédéral lance la campagne contre le salaire minimum

Selon Johann Schneider-Ammann, un salaire minimum aurait des conséquences néfastes sur le marché du travail et le partenariat social. [Alessandro della Valle]
Selon Johann Schneider-Ammann, un salaire minimum aurait des conséquences néfastes sur le marché du travail et le partenariat social. - [Alessandro della Valle]
Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann a appelé mardi à rejeter le texte des syndicats - soumis à votation le 18 mai - qui prône l'instauration d'un salaire minimum de 4000 francs.

Johann Schneider-Ammann descend dans l'arène pour contrer l'instauration d'un salaire minimum. Le conseiller fédéral a appelé mardi à rejeter l'initiative populaire des syndicats "pour la protection de salaires équitables", qui sera soumise au vote le 18 mai.

Le texte demande aux autorités d'encourager les conventions collectives de travail (CCT) mais, pour les secteurs où cela n'est pas possible, un salaire minimum de 22 francs de l'heure devra être introduit. Cela correspond à un salaire mensuel de 4000 francs pour 42 heures hebdomadaires.

Conséquences néfastes

Pour le ministre de l'économie, un salaire minimum aurait des conséquences néfastes sur le marché du travail et le partenariat social. Ce n'est en outre pas le bon moyen de soutenir les personnes à faible revenu.

Le salaire minimum demandé par l’initiative serait le plus élevé au monde, il menacerait les emplois et rendrait plus difficile l’accès au monde du travail pour les peu qualifiés et les jeunes, souligne Johann Schneider-Ammann.

ats/ptur

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