Johann Schneider-Ammann défend la décision de ne pas intégrer l'UDC au sein du groupe de travail institué pour la mise en oeuvre de l'initiative sur l'immigration de masse. Le dossier ne concerne désormais que le Conseil fédéral, explique le ministre de l'économie.
Les principaux représentants de l'économie ont insisté samedi lors d'une table ronde avec le ministre de l'Economie pour intégrer les initiants dans ce groupe.
"Quadrature du cercle"
"Le travail principal sera effectué par le groupe d'experts, mais les initiants seront consultés", explique le conseiller fédéral dans une interview diffusée dimanche dans la SonntagsZeitung.
Accorder l'initiative avec la libre circulation des personnes, et par là même garantir les accords bilatéraux, est une "tâche très difficile, voire la quadrature du cercle", poursuit-il.
Après le "oui" à l'initiative, il faut s'attendre "à un certain ralentissement de l'économie": "il n'y a pas de croissance durable sans immigration", déclare encore le PLR bernois.
ats/ptur
L'UDC vexée
Dans le journal, l'UDC se dit outrée du communiqué publié vendredi sur la mise en oeuvre de son initiative "contre l'immigration de masse", qui annonce la création d'un groupe de travail excluant les démocrates du centre.
"C'est un affront inacceptable", pour Toni Brunner. "Le gouvernement nous refuse, mais invite tous les milieux qui étaient opposés à notre texte", fulmine le président de l'UDC.