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Les rapports de politique extérieure 2013 critiqués après le 9 février

Le National pourrait se pencher rapidement sur la question des relations entre la Suisse et l'Union européenne. [Peter Schneider]
Les rapports de politique extrérieure 2013 ne sont pas du goût du Conseil national. - [Peter Schneider]
Suite à l'acceptation de l'initiative UDC le 9 février, les deux rapports de politique extérieure 2013 sont fortement critiqués mardi au National, qui exige une nouvelle stratégie.

L'examen des deux rapports de politique extérieure 2013 a donné lieu mardi à des critiques acerbes au Conseil national après l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse.

Tout le monde reconnaît que la donne a changé et exige une nouvelle stratégie du Conseil fédéral, dépassant les perspectives élaborées l'an dernier.

Face aux critiques, le ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter a rappelé l'influence de la politique étrangère sur la politique intérieure de la Suisse. Le Conseil fédéral ne reste pas non plus les bras croisés.

La donne a changé le 9 février

Une décision concernant l'extension de la libre-circulation des personnes à la Croatie devrait tomber avant Pâques, a précisé le président de la Confédération. Par ailleurs, les discussions sur les accords bilatéraux se poursuivent.

Le rapport de politique économique extérieure 2013 a également suscité des commentaires peu amènes. Si tous les partis se sont réjouis des bonnes performances de l'économie suisse, les perspectives apparaissent définitivement sous un jour nouveau.

"Depuis le 9 février, la situation a changé et les défis également", a relevé Andreas Aebi (UDC/BE) au nom de la commission. Le chapitre sur l'intégration de l'économie à l'UE devra être réécrit de fond en comble pour 2014, a résumé Christa Markwalder (PLR/BE).

ats/gchi

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La réponse de Johann Schneider-Ammann

Bombardé de questions, le chef du Département fédéral de l'économie Johann Schneider-Ammann s'est contenté d'une réponse générale.

"Nous allons élaborer une stratégie aussi vite que possible pour répondre à l'insécurité née du vote du 9 février sur les accords bilatéraux et l'accès au marché européen", a-t-il déclaré.