Les partisans du "oui" à l'initiative de la Marche blanche, en votation le 18 mai, ont présenté leurs arguments mardi devant la presse, un jour après Simonetta Sommaruga.
Alors que la ministre de la Justice estime que ce texte -qui veut interdire à vie aux pédophiles de travailler avec des enfants- est disproportionné, les initiants rappellent que des sanctions du même genre en présence de délits pénaux existent pour d'autres professions (médecins, avocats...).
"Suffisamment d'autres métiers"
En réponse à la conseillère fédérale, les initiants affirment que la loi d'exécution sera assez précise pour éviter, par exemple, qu'un jeune de 20 ans ayant eu des relations avec une adolescente tombe aussi sous le coup de l'interdiction.
Pour le reste, leur argumentaire se base sur la protection des enfants, dont les intérêts passent avant ceux des agresseurs. Selon eux, le mal dont souffrent les pédophiles n'est pas guérissable. Leur présence dans les établissements fréquentés par des enfants constitue de fait un danger permanent.
ats/ptur