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Christoph Blocher refuse tout compromis sur la libre circulation

Le leader historique de l'UDC dénonce toute conciliation entre l'initiative contre l'immigration de masse et l'accord de libre circulation [Alessandro della Valle]
Le leader historique de l'UDC dénonce toute conciliation entre l'initiative contre l'immigration de masse et l'accord de libre circulation - [Alessandro della Valle]
L'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse ne doit pas être conciliée avec l'accord de libre circulation, estime Christoph Blocher dans une interview parue vendredi.

Dans un entretien paru vendredi dans Le Temps, le leader historique de l'UDC Christoph Blocher refuse que l'initiative contre l'immigration de masse puisse être conciliée avec l'accord de libre circulation.

Pour le tribun zurichois, l'initiative de l'UDC  implique une politique de préférence nationale, un plafond d'immigration et des contingents, ce qui est nécessairement incompatible avec l'accord de libre circulation.

Menaces d'une nouvelle initiative

Le conseiller national zurichois brandit par ailleurs la menace d'une nouvelle initiative de son parti, dans le cas où la volonté populaire ne serait pas respectée. Cette initiative "de mise en oeuvre" entendrait "contraindre le Conseil fédéral à appliquer le texte intégralement".

Peu de conséquences avec l'UE

Christoph Blocher minimise en outre que les conséquences politiques d'une dénonciation de l'accord de libre circulation.

"Les Etats-Unis ou la Chine ont des relations avec l'UE, mais ne sont pas contraints de reprendre la libre circulation. Pourquoi devrions-nous le faire?", demande-t-il.

mac

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Retour à des contingents des années 1970

Le tribun zurichois souhaite revenir à un système de contingents semblable à celui des années 1970, amélioré çà et là. "L'essentiel est de retrouver un système avec lequel nous avons vécu durant une trentaine d'années et dont nous avons une bonne expérience."

Interrogé sur le caractère "indigne" de ce système, qui exclut notamment le regroupement familial, il affirme: "je sais, on dit que c'est dur. Mais c'est peut-être moins dur que de rester dans son pays sans trouver de travail."