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"Il n'y a pas de plan B en cas de non aux Gripen le 18 mai prochain"

Thomas Hurter. [Jean-Marc Nyfeler]
Pluies de critiques après les révélations d’un plan B au Gripen / Le 12h30 / 1 min. / le 8 avril 2014
Le président de la commission de la politique de sécurité a vivement critiqué mardi le "plan B" de Thomas Hurter afin d'acquérir des avions de combat en cas de non aux 22 Gripen le 18 mai.

Le conseiller national Thomas Hurter (UDC/SH) en a une nouvelle fois pris pour son grade. Après les services d'Ueli Maurer, la commission de la politique de sécurité a critiqué mardi "le plan B" de l'ancien pilote militaire pour acquérir des avions de combat en cas de non le 18 mai aux Gripen.

"Il n'y a pas de plan B", a martelé le président de la commission Alex Kuprecht (UDC/SZ) devant la presse. "Le verdict du 18 mai devra être respecté quel qu'il soit".

Douze jets en quinze ans dans le plan B

Thomas Hurter proposait qu'à défaut de pouvoir créer un fonds de 3,126 milliards, l'armée puisse acquérir des avions de combat par tranche (douze jets tous les quinze ans) en passant par les programmes d'armement.

Avantage, selon l'élu UDC, il serait possible non seulement de remplacer les vieux Tiger mais aussi les FA-18 à l'horizon 2020/25.  Seul hic, les programmes d'armement ne sont pas attaquables par référendum. Le Département fédéral de la défense a déjà réagi vivement dimanche.

ats/sbad

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