L'Union suisse des arts et métiers (USAM) tire un bilan "très mitigé" de la nouvelle législation sur l'aménagement du territoire. Elle y voit une frénésie législative, une surréglementation et une centralisation rampante plutôt que des actions concrètes, comme une densification dans la construction.
Elle demande un moratoire de deux ans avant la prochaine révision de la loi sur l'aménagement du territoire (LAT).
La pression politique exercée contre le mitage du territoire et la perte de terres cultivables a suscité beaucoup d'activisme législatif, a déclaré devant la presse jeudi à Berne le conseiller aux Etats Jean-René Fournier (PDC/VS), membre du comité directeur de l'USAM.
L'affaire des cantons
Pour l'USAM, l'aménagement du territoire est l'affaire des cantons et doit le rester. Or la Confédération édicte de plus en plus de prescriptions additionnelles.
Les entreprises veulent également se battre à armes égales avec les milieux écologiques, qui se voient accorder trop d'importance, dénonce l'USAM.
ats/sbad