Ueli Maurer a eu des mots durs à l'encontre de la télévision SRF après son reportage sur le Gripen. Il s'agit "d'un réflexe de père", confie-t-il, l'armée étant pour lui "comme un enfant". Mais même en cas de non au Gripen, le conseiller fédéral souhaite rester à la tête du Département fédéral de la défense (DDPS).
Il s'agit du "meilleur département", assure-t-il dans le SonntagsBlick. Le ministre de la défense précise également qu'il sera candidat aux élections fédérales de 2015.
Une "réaction émotionnelle"
Revenant sur ses critiques à la chaîne SRF, Ueli Maurer avoue "s'énerver quand on tente de discréditer l'armée et son milieu", d'où sa "réaction émotionnelle". Des centaines de milliers de personnes y "donnent le meilleur d'elles-mêmes tous les jours", rappelle-t-il.
Le conseiller fédéral était très remonté mercredi après la diffusion du reportage critique sur le Gripen. Interrogé par l'émission "Rundschau" de la SRF, il a notamment dénoncé un traitement "tendancieux pour une télévision qui vit de l'argent public".
ats/gchi
Roger de Weck se débrouille "pas mal"
Malgré ses mots durs à la SFR, Ueli Maurer ne veut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Il a adressé dans le SonntagsBlick des louanges à Roger de Weck, directeur général de la SSR: "je trouve qu'il a une bonne ligne et un bon flair" et, comme responsable de la SSR, il se débrouille "pas mal".
Cet homme "me convainc en tant que personne, mais politiquement nous avons des vues différentes."