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Didier Burkhalter rappelle les attentes suisses envers l'UE

C'est la première fois qu'un président grec se rendait en Suisse en visite officielle. Ici Karolos Papoulias (à gauche). [Keystone]
C'est la première fois qu'un président grec se rendait en Suisse en visite officielle. Ici Karolos Papoulias (à gauche). - [Keystone]
Le président de la Confédération a profité de la visite de son homologue grec Karolos Papoulias, qui préside l'UE jusqu'en juin, pour rappeler les attentes suisses envers l'Union européenne.

"La Suisse attend le lancement rapide de discussions sur les questions institutionnelles" avec l'Union européenne (UE), a déclaré vendredi à Berne le président de la Confédération Didier Burkhalter. Il s'exprimait aux côtés de son homologue grec Karolos Papoulias, dont le pays préside l'UE jusqu'en juin.

Berne espère aussi de l'UE "des ouvertures pragmatiques en matière de recherche", a affirmé Didier Burkhalter après son entrevue avec le président grec, qui a aussi rencontré la ministre de la Justice Simonetta Sommaruga.

"Une étape dans un long processus"

L'adoption mercredi d'un mandat de négociation de l'UE sur un accord-cadre avec la Suisse par les ambassadeurs des 28 Etats membres a par ailleurs été saluée comme "une étape dans un long processus", a souligné le chef du Département fédéral des affaires étrangères.

Les discussions avec les partenaires européens se poursuivent. Dans trois semaines, c'est le président italien Giorgio Napolitano qui se rendra en Suisse pour une visite officielle.

ats/jgal

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Quelques mots sur l'Ukraine

La crise ukrainienne a aussi été évoquée lors de la conférence de presse de Karolos Papoulias et Didier Burkhalter. En tant que président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ce dernier a souligné l'importance du dialogue avec toutes les parties, même si la situation est actuellement "très tendue".

De son côté, Karolos Papoulias a estimé qu'il était "encourageant de constater qu'il existe un espace pour le dialogue", affirmant que la crise ukrainienne ne devait pas déclencher "un retour en arrière vers la Guerre froide".