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La médecine complémentaire pourrait continuer à être remboursée

La médecine traditionnelle chinoise fait partie des thérapies contestées. [Gaëtan Bally]
Le grand retour des médecines alternatives dans la LAMal / Forum / 8 min. / le 2 mai 2014
Le ministre de la Santé Alain Berset renonce à modifier le système de remboursement des prestations de médecine complémentaire, lesquelles devraient continuer à être remboursées.

Les prestations de médecine complémentaire devraient continuer d'être remboursées, sauf exception. Le conseiller fédéral en charge de la Santé, Alain Berset, renonce à chambouler le système. Une analyse approfondie de l'efficacité de tous ces soins s'avère impossible, ont indiqué vendredi ses services.

L'ex-conseiller fédéral Pascal Couchepin avait suscité un tollé en excluant en 2005 la médecine anthroposophique, la médecine traditionnelle chinoise, la thérapie neurale, l'homéopathie et la phytothérapie de l'assurance maladie de base.

Prise en charge plébiscitée

En mai 2009, les Suisses ont plébiscité à 67% un article constitutionnel exigeant que la Confédération et les cantons "pourvoient, dans les limites de leurs compétences respectives, à la prise en compte des médecines complémentaires".

Depuis 2012, les prestations de la médecine anthroposophique, de la médecine traditionnelle chinoise, de l'homéopathie et de la phytothérapie sont à nouveau prises en charge.

ats/jgal

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Le cas de la thérapie neurale

La décision devait englober aussi la thérapie neurale mais ses prestataires ont retiré entretemps leur demande. Ce remboursement ne devait être que provisoire jusqu'en 2017, dans l'attente d'une réévaluation.

Ministre de la Santé à cette époque, Didier Burkhalter avait coupé la poire en deux, pris entre le fort soutien populaire aux médecines alternatives et l'opposition manifestée par la Commission fédérale des prestations.

Alain Berset propose quant à lui que ces prestations soient en principe remboursées au même titre que celles de la médecine classique. Cette décision de principe doit encore être concrétisée et avalisée par le Conseil fédéral.