L'accord sur les frontaliers entre la Suisse et l'Italie doit être revu. La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf s'est engagée dans ce sens lors d'une rencontre mercredi à Bellinzone avec le gouvernement tessinois.
Les discussions devront notamment porter sur une hausse de l'imposition des frontaliers italiens. L'objectif n'est toutefois par de dénoncer l'accord, comme le réclame notamment une initiative cantonale du parlement tessinois, a précisé Eveline Widmer-Schlump au terme d'une rencontre avec le Conseil d'Etat.
Question des impôts
La charge fiscale d'un frontalier italien est moindre en Suisse que dans son pays. Un ajustement réduirait l'attractivité du Tessin en Italie, a-t-elle ajouté. Ainsi, à long terme, un frontalier ne devrait être soumis à l'impôt suisse que s'il vit dans un rayon de 20 kilomètres de la frontière, selon la conseillère fédérale.
Tous les autres pendulaires doivent être imposés régulièrement en Italie. Cet aspect fait l'objet des négociations actuellement en cours avec l'Italie, a-t-elle ajouté.
ats/mre