A moins de deux semaines du scrutin du 18 mai, les opposants au contre-projet sur la médecine de famille - des politiciens UDC, des conseillers nationaux en fonction ou retraités, ainsi que des médecins - ont exprimé leurs arguments.
Si ce texte est accepté, "ce n'est justement plus le médecin de famille qui s'occupera en premier du patient. Cette tâche incombera en partie à d'autres professions de la santé", a déclaré jeudi le médecin David Holzmann.
D'après le comité créé la veille, cet article constitutionnel affaiblit de surcroît le pouvoir des cantons, conduisant à une centralisation et une concentration du pouvoir au niveau fédéral, "donc à une économie planifiée étatique".
Mauvais sondage
Exceptée l'UDC, les principaux partis et organisations recommandent tous le oui. Le parti ne désirait néanmoins pas mener campagne, accordant la priorité aux autres objets du prochain scrutin.
Selon le dernier sondage de la SSR, les Suisses diraient oui par 71%, contre seulement 10% de non.
ats/mre
Le texte
Pour rappel, le nouvel article impose à la Confédération et aux cantons de veiller à ce que chacun ait accès à des soins médicaux de base suffisants et de qualité.
Autre mission, encourager la médecine de famille, reconnue comme une composante essentielle du système médical de base.