Une ouverture du marché du lait entre la Suisse et l'UE pourrait être avantageuse, selon un rapport du Conseil fédéral présenté mercredi. A la demande du Parlement, le gouvernement devait déterminer les avantages et inconvénients d'une telle libéralisation.
Le prix du lait pourrait reculer de 16 centimes sans perte pour les paysans moyennant des compensations financières.
De la pure théorie
Pour l'instant, la question reste théorique, aucun pourparler n'ayant eu lieu avec Bruxelles, a assuré le directeur de l'Office fédéral de l'agriculture. Mais une partie des producteurs de lait s'y opposent de crainte d'une perte de revenus.
Une ouverture impliquerait à terme la suppression des droits de douane, des contingents tarifaires et de certaines subventions. Exit le supplément pour le lait transformé en fromage et les contributions à l'exportation offertes par le biais de la loi dite chocolatière.
Ces 310 millions de francs annuels pourraient néanmoins être réalloués aux paysans par un autre biais.
ats/moha