Christine Bussat, fondatrice de l'association Marche blanche en Suisse, passe le témoin à l'ancien procureur tessinois Paolo Bernasconi après la victoire dimanche de l'initiative "Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants". L'avocat d'affaires veut orienter l'association, désormais, vers la prévention.
Surveiller la mise en oeuvre de l'initiative
Paolo Bernasconi ne planifie pas de nouvelle initiative et ne soutiendra pas les deux initiatives d'Anita Chaaban - cette citoyenne qui demande la création d'un registre des criminels dangereux et que les juges puissent être tenus responsables en cas de récidive.
Son premier souci sera de surveiller la mise en œuvre du texte accepté dimanche - notamment dans le cadre de la loi fédérale qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015.
Thibaut Schaller/oang
Travailler avec les cantons
"Je suis préoccupé par plusieurs aspects", précise l'ancien procureur.
Certains cantons ont mis en œuvre des programmes pour détecter les cas de pédophilie au sein de la famille ou du milieu éducatif, mais "d'autres cantons ne s'en occupent pas du tout, là il faut travailler".