"Aucun dysfonctionnement grave" n'a été détecté dans le fonctionnement de La Pâquerette, selon le communiqué diffusé jeudi par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) se basant sur le rapport d'enquête administrative menée par le professeur Benoît Chappuis suite à l'affaire Adeline. Cependant, des réserves sont émises.
La directrice écope d'un blâme. Les HUG ont de plus décidé que sa prochaine affectation professionnelle ne sera pas en lien avec le milieu pénitentiaire.
Audition de 30 personnes
Le professeur Chappuis mandaté par le conseil d'administration des HUG s'est appuyé sur l'audition de 30 personnes pour rédiger son rapport. Ce dernier est publié en entier sur le site internet des HUG au vu de l'importance du sujet et par souci de transparence, indique l'institution jeudi dans un communiqué.
L'enquête administrative a été lancée suite au drame qui a coûté la vie à la sociothérapeute Adeline au mois de septembre dernier. La directrice de la Pâquerette était accusée d’avoir laissé sortir la jeune femme seule avec un détenu dangereux.
ats/fxl
Des réserves émises
Les HUG ont sous-estimé les difficultés liées au contrôle hiérarchique d’une unité non destinée à des soins médicaux, excentrée et implantée dans un environnement carcéral préventif soumis à des règles strictes non compatibles avec les objectifs poursuivis.