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Après le salaire minimum, l'USS veut relancer la lutte pour l'égalité salariale

L'USS refuse les rentes variables, à l'étude aux CFF. [Peter Schneider]
L'USS en assemblée après l'échec du salaire minimum / Le 12h30 / 1 min. / le 23 mai 2014
L'Union syndicale suisse, réunie en assemblée des délégués vendredi à Berne, a adopté plusieurs résolutions en faveur de l'égalité salariale entre hommes et femmes, ainsi que pour renforcer les CCT.

Après la débâcle de l'initiative sur le salaire minimum, rejetée dimanche dernier par 76,3%, l'Union syndicale suisse (USS) remet l'ouvrage sur le métier. Lors de son assemblée des délégués vendredi à Berne, elle a adopté plusieurs résolutions en faveur de l'égalité salariale et contre le travail précaire.

Les syndicats déplorent le rejet massif de leur initiative tout en rappelant que leur campagne a quand même amélioré la situation. "La limite des 4000 francs est entrée dans les têtes", écrit la faîtière dans son communiqué.

L'égalité salariale, nouvel objectif

L'USS va recentrer son action sur plusieurs objectifs: le principal, stopper la discrimination salariale dont sont victimes les femmes. Vingt ans après l'introduction de la loi sur l'égalité entre femmes et hommes, les inégalités persistent: les écarts se sont même creusés passant de 18,4% à 18,9%.

L'USS plaide pour des contrôles sur l'ensemble du territoire organisés par une autorité nationale. Un système d'amende devra être instauré.

ats/sbad

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Valoriser les CCT

Sur le front des CCT, les syndicats veulent prendre les patrons au mot. Durant toute la campagne sur le salaire minimum, ces derniers ont vanté les mérites des conventions collectives de travail. Les syndicats veulent donc faire passer le taux de couverture des travailleurs par des CCT de 50 à 60%.