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Le PS appelle à une réflexion sur l'armée après le "non" au Gripen

Christian Levrat, le 8 mai 2014 à Berne. [Gian Ehrenzeller]
Christian Levrat, le 8 mai 2014 à Berne. - [Gian Ehrenzeller]
Dans une interview à la Nordwestschweiz parue lundi, le président du PS Christian Levrat estime qu'il faut mettre à profit le temps disponible pour évaluer les besoins en armement du pays.

Dans une interview parue lundi dans la Nordwestschweiz, le président du PS Christian Levrat affirme qu'il est temps de "ramener à la raison" le ministre de la défense Ueli Maurer et demande une analyse des menaces pesant sur la sécurité.

"C'est seulement après que nous pourrons décider de quelles armes nous avons besoin", souligne le conseiller aux Etats. Selon lui, il faut utiliser le temps disponible après le "non" au Gripen pour agir, car "nous avons besoin d'une alliance des forces progressistes pour mener à bien cette réforme" de l'armée.

"Pas de sécurité sans coopération"

Christian Levrat estime que l'armée reste nécessaire pour la Suisse. "Il ne s'agit pas cependant de cette armée aux allures de réduit national avec le plus d'avions de combat et de tanks possibles", ajoute-t-il.

Le PS souhaite qu'environ 1500 soldats soient actifs à l'étranger en permanence, rappelle-t-il, prônant aussi une collaboration plus intense avec les pays voisins, car "il n'y a pas de sécurité sans coopération".

ats/ptur

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