![Selon Fedpol, les passeurs considèrent la région genevoise comme un itinéraire plus sûr que le Tessin pour faire pénétrer des migrants en Suisse. [Martin Ruetschi]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/npccmj-26065135.image?w=1280&h=720 "Selon Fedpol, les passeurs considèrent la région genevoise comme un itinéraire plus sûr que le Tessin pour faire pénétrer des migrants en Suisse. [Martin Ruetschi]")
Les passeurs de migrants transiteraient davantage par Genève
Fedpol note dans son rapport annuel publié mardi que les migrants transitant par l'Italie entrent de plus en plus en Suisse par Genève, et de moins en moins par le Tessin.
La Suisse reste une plaque tournante du trafic de migrants, vers laquelle la région de Genève devient la principale passerelle, selon le rapport annuel de l'Office fédéral de la police (Fedpol) pour 2013.
Fedpol a constaté l'an dernier une modification des itinéraires dans le trafic des migrants: les passeurs de clandestins transitant par l'Italie - dont certains résident en Suisse - tendent de plus en plus à choisir la région genevoise plutôt que le Tessin pour entrer en Suisse. Selon Fedpol, le détour par la France est perçu comme un itinéraire plus sûr.
Le trafic de migrants, attrayant pour les criminels
Le trafic de migrants est devenu une activité attrayante pour les groupes criminels, note par ailleurs le rapport. Les gains sont importants et les risques de poursuite pénale relativement faibles.
La Confédération est aussi touchée par la traite d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle. Les victimes, femmes ou travestis, viennent surtout de Roumanie, de Hongrie, de Bulgarie, de Thaïlande, de Chine, du Brésil et du Nigéria.
ats/ptur
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Progression continue de la cybercriminalité
En 2013, la cybercriminalité a continué de progresser. Les criminels se donnent de plus en plus de mal pour rendre leurs tentatives d'escroquerie crédibles, souligne Fedpol.
Chantages, usurpations d'identité, vols de données et attaques contre les entreprises se multiplient au travers d'Internet.
La police fédérale constate aussi le déplacement de la diffusion de la pornographie enfantine vers des domaines d'Internet n'étant pas accessibles à tous.