Les zones 30 km/h dans les localités gagnent en popularité. Si une votation avait lieu à ce sujet, près de la moitié de la population approuverait leur introduction, à l'exception des axes principaux qui resteraient à 50 km/h, selon un sondage commandé à l'institut d'études de marché Link, par le Bureau de prévention des accidents.
La part des partisans des zones 30 a ainsi passé de 39% en 2002 à 48% en 2014. 65% des personnes interrogées estiment que l'introduction de zones 30 permet de réduire le risque d'accidents.
Femmes, seniors et Tessinois
Les zones 30 ont particulièrement la cote auprès des femmes, des seniors, des Tessinois, des personnes avec un niveau de formation élevé et auprès de celles qui ne prennent jamais ou peu le volant.
Les adversaires citent divers arguments, comme la perte de temps (39%), des zones 30 en nombre déjà suffisant (15%), le risque d'amendes (11%) ou le danger accru qu'elles représentent (8%).
ats/pym