Alors que les controverses s'accumulent sur l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, notamment les accusations de corruption, la Fédération internationale de football association (FIFA) tient son 64e congrès mardi et mercredi à Sao Paulo, quelques heures avant l'ouverture du Mondial au Brésil.
Image de la Suisse écornée
Réagissant à ces polémiques, l'avocat genevois Charles Poncet a estimé mardi dans le Journal du matin de La Première que la FIFA, dont le siège est à Zurich, "faisait un tort considérable à l'image de la Suisse, d'autant plus que son patron (Sepp Blatter, ndlr) est un Suisse".
Selon lui, la FIFA "a démontré un niveau de corruption telle qu'elle n'a plus sa place dans notre pays". Par conséquent, "le Conseil fédéral devrait, s'il en avait l'audace, intervenir pour demander la dissolution" de cette association, a surenchéri Charles Poncet sur la RTS.
Pour en savoir plus: Les controverses s'accumulent autour du Mondial 2022 au Qatar
dk
Des pots-de-vin pour 4,5 millions de francs?
Les critiques pleuvent depuis l'attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar en décembre 2010 par 14 voix contre 8 données aux Etats-Unis.
Le 1er juin, le Sunday Times a publié des documents qui prouveraient des pots de vin à hauteur de 4,5 millions de francs pour le soutien à la candidature de ce petit Etat du Moyen-Orient.
Suite à ces révélations, le comité d'éthique de la FIFA a promis de finir son enquête sur ces allégations pour le 9 juin. Les résultats seront communiqués six semaines plus tard.
Le choix du Qatar, une "erreur" selon Sepp Blatter
Mi-mai, le président de la FIFA Sepp Blatter avait jugé sur la RTS que l'attribution du Mondial 2022 au Qatar avait été une "erreur". Il avait pointé la responsabilité sur la pression politique de la France et de l'Allemagne.