La caisse maladie publique sonnerait le glas de la diversité, de l'innovation et de la qualité, tout en ne diminuant pas les coûts de la santé, selon les opposants à l'initiative "Pour une caisse publique d'assurance-maladie".
L'UDC, le PLR, le PDC, le PBD et les Vert'libéraux défendent le statu quo. Même si les primes ne cessent d'augmenter, les assurés peuvent influencer leur facture en décidant d'une franchise plus ou moins élevée et d'un modèle alternatif.
Contre une "médecine étatique"
L'initiative pour une caisse unique fait du neuf avec du vieux, a critiqué le conseiller aux Etats Urs Schwaller (PDC/FR) lors d'une conférence de presse. Le peuple a refusé à deux reprises des propositions tendant vers une "médecine étatique".
Dans le système actuel, un accès rapide et sûr à des soins médicaux de base et de haute qualité est garanti à tout un chacun, a ajouté la conseillère aux Etats Karin Keller-Sutter (PLR/SG). Selon elle, la Suisse ne connaît pas de médecine à deux vitesses.
ats/fisf
Une campagne à 5 millions de francs
La campagne du comité de droite ciblera différemment les trois régions du pays, pour tenir compte des différentes visions du problème. "Cinq millions de francs seront investis", a précisé Urs Schwaller.
En Suisse romande, les affiches et les annonces montreront une foule mise en boîte sous le slogan "tous dans la même caisse?". En Suisse alémanique, le concept mise sur un patient devenu anonyme, alors qu'au Tessin, l'assuré est pris dans une trappe à souris.