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La Parlement irakien incapable de composer un gouvernement d'union

Les membres kurdes et sunnites du Parlement ont visé particulièrement le Premier ministre chiite Nouri Al-Maliki. [Hadi Mizban]
Les membres kurdes et sunnites du Parlement ont visé particulièrement le Premier ministre chiite Nouri Al-Maliki. - [Hadi Mizban]
Alors que les djihadistes ont pris le contrôle d'une ville syrienne à la frontière avec l'Irak, le Parlement n'a pas réussi mardi à dessiner les contours d'un gouvernement d'union nationale.

Le Parlement irakien a levé mardi sa séance dans le désordre général sans réussir à enclencher le processus de formation d'un gouvernement pourtant nécessaire face à l'offensive djihadiste qui menace le pays d'éclatement.

La séance a été émaillée d'échanges d'invectives et de récriminations de Kurdes et de sunnites à l'égard du gouvernement du Premier ministre sortant chiite Nouri Al-Maliki, présent dans la salle et dont les chances de briguer un 3e mandat s'amenuisent.

Un ville frontière sous contrôle des insurgés

Sur le terrain mardi, les djihadistes ont pris le contrôle total de la ville syrienne clé de Boukamal à la frontière avec l'Irak, après une bataille féroce de trois jours avec les combattants rebelles, selon une ONG syrienne.

En Irak, après leur débandade, les forces gouvernementales tentent de relever la tête face aux insurgés de l'Etat islamique (EI) qui bénéficient du soutien de tribus et d'anciens soldats aguerris de Saddam Hussein, chassés de l'armée après l'invasion américaine de 2003.

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afp/gchi

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