Le patron des CFF Andreas Meyer justifie de potentielles futures coupes dans le personnel ainsi que le gel des embauches qui a cours depuis quelques mois dans un entretien publié lundi par le Tages-Anzeiger.
Pour le directeur de l'ancienne régie fédérale, les CFF n'ont pas plus de responsabilité sociale que les entreprises privées. "Nous ne sommes pas une oeuvre sociale", affirme-t-il.
Hausse du prix des billets
Il faut rationaliser pour financer le développement du réseau, son entretien et l'augmentation des mesures de sécurité, selon Andreas Meyer. Celui-ci prône aussi une hausse de près de 3% du prix des billets pour éviter de tomber dans les chiffres rouges.
Les déclaration du patron des CFF font bondir la conseillère nationale écologiste Anne Mahrer. Selon l'élue genevoise, Andreas Meyer fait fausse route avec ces mesures.
Thibaut Schaller/dk