La quantité de CO2 rejetée dans l'atmosphère en Suisse a légèrement diminué. Cette baisse ne suffit toutefois pas pour atteindre les objectifs intermédiaires de 2014, avertit lundi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
A ce rythme-là, la Suisse risque de devoir payer davantage la taxe sur le CO2 dès 2016.
Chauffage en augmentation
Les émissions de CO2 issues de l'utilisation du chauffage ont augmenté entre 2012 et 2013 d'un peu plus de 5%, conséquence d'un hiver long et rigoureux. Mais corrigées des variations de saisons, les émissions reculent en fait de 1,7%.
Quant aux gaz d'échappement, ils restent stables depuis 2008 à - 0,4%, bien que le nombre de voitures augmente.
D'ici 2016, les émissions de CO2 dues aux combustibles devront se situer en dessous de 76% (actuellement 80,7%) pour échapper à toute augmentation de la taxe. Un objectif difficile à tenir en suivant le rythme actuel. La taxe sur les chauffages passerait dès janvier 2016 de 60 à 72 francs la tonne.
ats/sbad
Trafic plus polluant depuis 1990
Par rapport à 1990, les gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère par le trafic ont augmenté de 12,4%, alors que ceux rejetés par les combustibles ont diminué de 19,3%.