Dans un entretien à la RTS vendredi, le Président de la Confédération réagit à la lettre de Catherine Ashton refusant une renégociation de la libre circulation après le vote suisse du 9 février.
Le Président de la Confédération explique n'avoir été "ni surpris, ni heurté" par la fin de non-recevoir adressée à la Suisse par la cheffe de la diplomatie européenne, estimant qu'il ne s'agit que d'une "étape dans un tour qui prendra du temps" et qu'elle constitue plutôt la "confirmation" d'une prise de position qui ne faisait guère de secret.
Vote sur un "paquet" dès 2016
Affirmant qu'il existe encore "une marge de discussion", Didier Burkhalter revient sur les pistes pour sortir de l’impasse européenne. "Il faut ouvrir une discussion sur tout ce qui serait possible pour permettre une meilleure maîtrise de l'immigration puisque la Suisse le souhaite, précise-t-il, et dans ce domaine il y a encore une très large palette."
Selon le Neuchâtelois, cette palette pourrait aller de la résiliation pure et simple de l'accord de libre circulation jusqu'à un "paquet", à ce jour non défini, sur lequel le peuple suisse pourrait revoter dès fin 2016.
ptur