"Le parti avec lequel nous avons le plus en commun est le PDC", a indiqué samedi Hansjörg Hassler, chef du groupe PBD aux Chambres, dans une interview à la "Neue Zürcher Zeitung".
Fonder un groupe parlementaire commun "serait une option, mais il n'y aura pas de fusion", a-t-il souligné. Le président du PDC, Christophe Darbellay, avait annoncé à la fin de la semaine dernière des apparentements de listes entre PBD et PDC dans les cantons, là où les deux partis ont des intérêts communs.
Pas d'alliance avec les Vert'libéraux
Hansjörg Hassler a détaillé que "PDC et PBD présenteront des listes généralisées dans tous les cantons", le PBD consentant à perdre des sièges au profit d'une alliance forte.
Par contre, "le PBD ne cherche pas à coopérer avec les Vert'libéraux (...) trop à gauche sur le thème de l'armée ou les questions sociales." Si le PVL souhaite rejoindre PBD et PDC dans certains cantons, "nous examinerons au cas par cas si cela fait sens ou non", affirme le conseiller national.
ats/mre
Un siège du PLR dans le viseur
Hansjörg Hassler estime que "les deux sièges du PLR au sein du Conseil fédéral ne s'expliquent plus (...) La formule magique est dépassée: actuellement, deux sièges devraient revenir aux partis du centre, soit le PDC et le PBD", a-t-il affirmé.
"Nous avons besoin de davantage de souplesse dans la composition du gouvernement", réclame le politicien.
Par contre, le principe de réélection des conseillers fédéraux en place tient toujours, a-t-il ajouté, en pensant à la représentante du PBD au gouvernement, Eveline Widmer-Schlumpf.