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Adolf Ogi appelle l'UDC à se distancier de Christoph Blocher

Adolf Ogi, ancien président de la Confédération. [Keystone - Christian Brun]
L'ancien conseiller fédéral UDC Adolf Ogi est très critique à l'égard de son collègue de parti Christoph Blocher. - [Keystone - Christian Brun]
L'ancien conseiller fédéral Adolf Ogi, outré par les projets d'initiatives de son parti, demande à l'UDC se distancier de Christoph Blocher, dans une interview diffusée dimanche par la SonntagsZeitung.

Pour Adolf Ogi, "les démocrates du centre raisonnables" doivent "se lever maintenant et arrêter" Christoph Blocher. La politique menée par l'UDC est "actuellement une catastrophe," déclare l'ancien conseiller fédéral dans la SonntagsZeitung de dimanche.

"On avance à l'aveuglette", ajoute l'ex-ministre UDC, en pointant l'initiative "contre l'immigration de masse", les projets touchant à une restriction du droit d'asile et visant la validité du droit international, ainsi que "l'attaque" contre les accords bilatéraux avec l'Union européenne.

Vers "un isolement total"

Christoph Blocher "mène le pays dans un isolement total", estime le Bernois de 72 ans. Interrogé sur la résistance interne discrète, il déclare qu'il existe des personnes inquiètes, mais qu'elles "n'osent pas le dire publiquement".

Même s'il n'est plus actif en politique, Adolf Ogi estime qu'en tant qu'ancien président de l'UDC, il a le droit d'exprimer "son avis et ses préoccupations". Il n'envisage pas de démissionner de son parti.

ats/fisf

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L'UDC veut rester le premier parti de Suisse

L'UDC doit rester le parti le plus fort de Suisse, tout en "conservant au moins" 26,6% des suffrages lors des élections fédérales de 2015, estime le président du parti, Toni Brunner.

Il rejette par contre la proposition d'un deuxième siège UDC au Conseil fédéral au détriment du PLR. "Si le PLR reste la troisième force politique de Suisse, il a droit à un deuxième siège. Nous n'en voulons pas", explique-t-il dans une interview diffusée dimanche dans le SonntagsBlick.

Christoph Blocher menace de lancer une initiative

L'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher menace dimanche dans Schweiz am Sonntag de lancer une nouvelle initiative pour résilier la libre circulation des personnes avec l'UE, si l'initiative anti-immigration, acceptée le 9 février par les Suisses, n'est pas appliquée.