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Les divisions persistent autour du principe du Cassis de Dijon

Le principe du "Cassis de Dijon" est entré en vigueur en Suisse le 1er juillet 2010.
Le principe du Cassis de Dijon est entré en vigueur en Suisse le 1er juillet 2010.
La remise en question du principe du Cassis de Dijon divise toujours les organisations de consommateurs et économiques. Le projet exclurait les denrées alimentaires du champ d'application du principe.

Alors que la procédure de consultation au sujet du principe du Cassis de Dijon prend fin jeudi, les divisions persistent entre les partisans et les opposants de la remise en question du principe pour les denrées alimentaires.

Ainsi, pour la Fédération romande des consommateurs (FRC), l'introduction du principe en 2010 a débouché sur une lente érosion de la qualité des aliments ainsi qu'une tromperie des consommateurs.

"Un retour en arrière"

Economiesuisse ne partage pas le point de vue de la FRC. Selon l'organisation faîtière, une remise en question du Cassis de Dijon marquerait un retour en arrière vers une fermeture du marché et vers des prix à la hausse en Suisse.

Les arguments d'Economiesuisse sont partagés par le PLR tout comme le PS. L'UDC et les Verts se rallient eux à la cause de l'Union suisse des paysans qui affirme que l'agriculture suisse ne peut régater dans un tel contexte.

ats/tmun

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Le Cassis de Dijon en bref

La consultation a été ouverte après l'initiative du conseiller national Jacques Bourgeois (PLR/FR). Celui-ci a ainsi demandé que les denrées alimentaires soient exclues du champ d'application du principe du Cassis de Dijon.

Ce principe permet de vendre directement en Suisse des produits commercialisés dans un pays de l'Union européenne sans qu'ils satisfassent au préalable aux prescriptions helvétiques.