Suivant la Chambre des cantons, le Conseil national a accepté jeudi par 159 voix contre 21 de participer au programme GPS européen Galileo. Seule l'UDC s'est opposée à cette participation.
Le texte signé en décembre 2013 à Bruxelles est déjà appliqué à titre provisoire. Avec cet accord, la Suisse pourra participer au développement des systèmes de navigation et sera intégrée aux programmes de recherche.
Coûts annuel de 34 millions
Calculée en fonction du PIB, la contribution annuelle helvétique a été fixée à 27 millions d'euros, soit environ 34 millions de francs. L'accord a été conclu pour une durée indéterminée, mais peut être dénoncé à tout moment par les deux parties.
A noter que l'accord ouvre l'accès à un système qui se composera d'ici 2020 d'une trentaine de satellites, et à Egnos, système en service depuis 2011 pour améliorer la précision des signaux émis par les systèmes de navigation. Selon l'Agence spatiale européenne, Galileo offrira une localisation au mètre près.
ats/hend
Un système qui existe depuis 20 ans
Les programmes européens de navigation par satellite ont été lancés conjointement par l'UE et l'Agence spatiale européenne au milieu des années 90 en guise d'alternative au GPS américain.
Les champs d'application de ce système sont principalement le trafic aérien, maritime ou ferroviaire et la circulation routière. Mais la synchronisation des réseaux dans le secteur de l'énergie, le domaine de l'e-commerce des assurances et des banques ainsi que les services de sauvetage et de secours en cas de catastrophe devraient également en profiter.
Lancement raté
Lancés au mois d'août, les deux premiers satellites opérationnels de Galileo n'ont pas atteint l'orbite prévue.
Ils avaient été lancés par le lanceur russe Soyouz depuis la base spatiale de Kourou, en Guyane française.
Le coordinateur interministériel pour la France du programme a déclaré qu'il serait "compliqué" de replacer sur la bonne orbite les deux satellites.