Le taux de logements vacants en Suisse s'est nettement amélioré entre 2013 et 2014. Au 1er juin dernier, le coefficient de logements inoccupés représentait 1,08% du parc disponible, contre 0,96% un an plus tôt. La hausse s'est ainsi inscrite à 14% en l'espace d'un an.
Près de 6000 logements vacants de plus
Selon les chiffres dévoilés lundi par l'Office fédéral de la statistique (OFS), 45'748 logements étaient vacants en Suisse, soit 5740 de plus qu'au 1er juin 2013. Le nombre d'objets inoccupés a progressé dans l'ensemble des régions à l'exception de la Suisse du Nord-Ouest (voir le détail des disparités régionales et la carte de l'OFS par commune).
Les plus fortes hausses sont intervenues dans la région lémanique, l'Espace Mittelland, Zurich et la Suisse orientale. La progression est moins marquée en Suisse centrale et au Tessin.
Le taux de logements disponibles a augmenté dans 19 cantons. L'indicateur a affiché son plus haut niveau cantonal dans le Jura (2,25%) et Bâle-Ville le plus bas (0,23%).
ats/moha
Genève à la peine en Suisse romande
Le Valais a enregistré la progression la plus marquée, en passant de 1,30% à 1,88%.
La pénurie de logements disponibles est la plus prononcée à Genève, avec un taux de 0,39% (0,36 en 2013).
Ailleurs en Suisse romande, Vaud affiche un taux de logements vacants représentant 0,68% du parc disponible (0,61% en 2013), Fribourg de 0,78% (0,66%) et Neuchâtel de 1,04 (0,82%).
La situation s'est encore détendue dans le Jura avec un taux de 2,25% (2,01%). Berne présente un taux de 1,38% (1,23%).
Marché équilibré dans 8 cantons
Pour rappel, il est d’usage de considérer le marché comme équilibré lorsqu'il affiche un taux de vacance de 1,5% au moins.
Ce taux est atteint ou dépassé en Valais (1,88%), dans le Jura (2,25%), ainsi que dans les cantons de Soleure, d'Argovie, de Thurgovie, de St-Gall, d'Appenzell Rhodes extérieures et de Glaris.