La Suisse devrait exclure les avortements liés au sexe de l'embryon. Le Conseil des Etats a adopté mardi une motion de Pascale Bruderer (PS/AG).
"Aujourd'hui, la loi interdit les contrôles pour déterminer le sexe dans un autre but que d'établir un diagnostic. Mais elle peut être contournée, notamment grâce à des tests non invasifs effectués dès la 9e semaine de grossesse", a souligné la socialiste. "Une solution consisterait à interdire aux laboratoires de fournir de telles informations si elles n'ont aucune importance pour la détection d'éventuelles maladies" a-t-elle ajouté.
"Une loi difficile à mettre en application"
Alain Berset a souligné la difficulté à légiférer dans ce domaine. Les tests prénataux sont souvent effectués dans des laboratoires étrangers ne pouvant pas être soumis à une telle réglementation.
Le conseiller fédéral a promis une solution dans le cadre de la révision de la loi sur l'analyse génétique humaine. Le Conseil national doit encore se prononcer.
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