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Le Conseil des Etats veut interdire les IVG liées au sexe de l'embryon

Aujourd'hui, la loi suisse interdit les tests prénataux non invasifs pour déterminer le sexe qui ont lieu dans un autre but que d'établir un diagnostic. [L. SOUCI / BSIP]
Le Conseil des Etats réclame plus d'exigences sur les analyses prénatales / Forum / 4 min. / le 16 septembre 2014
Le Conseil des Etats a adopté mardi une motion de Pascale Bruderer (PS/AG) réclamant un durcissement en matière d'analyses prénatales précoces. Le texte vise les avortements liés au sexe de l'embryon.

La Suisse devrait exclure les avortements liés au sexe de l'embryon. Le Conseil des Etats a adopté mardi une motion de Pascale Bruderer (PS/AG).

"Aujourd'hui, la loi interdit les contrôles pour déterminer le sexe dans un autre but que d'établir un diagnostic. Mais elle peut être contournée, notamment grâce à des tests non invasifs effectués dès la 9e semaine de grossesse", a souligné la socialiste. "Une solution consisterait à interdire aux laboratoires de fournir de telles informations si elles n'ont aucune importance pour la détection d'éventuelles maladies" a-t-elle ajouté.

"Une loi difficile à mettre en application"

Alain Berset a souligné la difficulté à légiférer dans ce domaine. Les tests prénataux sont souvent effectués dans des laboratoires étrangers ne pouvant pas être soumis à une telle réglementation.

Le conseiller fédéral a promis une solution dans le cadre de la révision de la loi sur l'analyse génétique humaine. Le Conseil national doit encore se prononcer.

ats/aqs

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