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Economiesuisse plaide pour une seule autre langue au primaire

Faut-il inclure les échanges obligatoires dans l'apprentissage des langues nationales? [Keystone - Georgios Kefalas]
Economiesuisse plaide pour l'enseignement d'une seule langue étrangère au primaire / Le 12h30 / 1 min. / le 1 octobre 2014
Economiesuisse est pour l'enseignement d'une seule langue étrangère au primaire. L'association faitière de la branche s'est invitée mercredi dans le débat sur les langues nationales.

L'association faitière de l'économie s'invite dans le débat sur les langues nationales. Economiesuisse a présenté mercredi à Zurich sa vision de la formation et de la recherche en Suisse. Et elle plaide pour l'enseignement d'une seule langue étrangère au primaire, sans préciser laquelle.

Economiesuisse ne veut plaider ni pour le français ni pour l'anglais, estimant que la décision appartient au monde politique. L'important à ses yeux est qu'à la fin de la scolarité obligatoire, à 16 ans, tous les écoliers aient un niveau acceptable dans les deux langues, quel que soit l'âge auquel débute l'enseignement de l'une ou l'autre langue.

Question de cohésion nationale

Nous proposons une langue à l'école primaire, mais la même", précise Rudolf Minsch, chef économiste d'Economiesuisse, qui veut ainsi éviter des problèmes en cas de mobilité d'un canton à l'autre. L'anglais est important pour l'économie, reconnaît-il, "mais pas le moment" à partir duquel les élèves l'apprennent. "La question est la cohésion nationale, importante aussi pour l'économie", conclut Rudolf Minsch.

Rouven Gueissaz/oang

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Milieux économiques divisés

La position d'Economiesuisse contraste avec celle de l'Union suisse des arts et métiers (USAM), qui défend les cours de français dans les écoles primaires alémaniques.

Pour l'USAM, l'apprentissage du français permet de renforcer la cohésion nationale qui passe aussi par le tissu très diversifié des PME en Suisse.