L'immigration est le souci numéro un des Suisses, selon le sondage SSR

Les problèmes liés à l’immigration inquiètent les Suisses, relève le sondage effectué par l'institut gfs.bern pour le compte de la SSR, rendu public vendredi. Cette thématique est cochée par 43% des sondés comme faisant partie des deux problèmes les plus importants à régler en Suisse.

Parmi ces personnes, 41% considèrent l’UDC comme étant le parti le plus à-même de résoudre cette question. A l'inverse, 14% estiment que c'est le PS qui est le plus efficace en la matière.

Un total de 28% des sondés pensent toutefois qu'aucun parti n’est vraiment capable de gérer cette question ou, qu'au contraire, tous les partis le sont à part égale.

Large soutien aux accords bilatéraux

Les accords bilatéraux doivent être préservés lors de la mise en application de l’initiative de l’UDC sur l’immigration de masse, acceptée par le peuple le 9 février dernier. Tel est l'avis de 73% des sondés (contre 19%) qui soutiennent ainsi la volonté du Conseil fédéral.

A la question "S’il fallait ne garder que l'une des deux solutions, choisiriez-vous la préservation des accords bilatéraux ou l’initiative contre l’immigration de masse?", 58% des personnes questionnées choisissent la première solution, tandis que la seconde n’est soutenue que par 30% des voix.

Santé, sécurité sociale et chômage

La santé apparaît également comme un thème concernant, puisque 19% des sondés estiment qu’il fait partie des deux problèmes les plus importants en Suisse.

Au total, 32% des Helvètes considèrent que c’est le PS qui est le plus compétent pour résoudre cette question, alors qu’ils sont seulement 2% à penser que l’UDC est le parti le plus efficace. Toutefois, la plupart des personnes questionnées jugent qu’aucun parti n’est compétent en la matière ou qu’ils le sont tous à part égale.

Enfin, la sécurité sociale et le chômage ressortent chacun comme des problèmes importants pour 16% des sondés, parmi lesquels 32% pensent que la première peut être gérée par le PS. De même, 30% trouvent que les socialistes sont à-même de régler les questions liées au chômage.

Mathieu Henderson et Pauline Turuban