Swiss va renforcer son offre de vols vers 22 nouvelles destinations en Europe dès l'été 2015, passant de 50 à 72 liaisons sur le continent.
Dans le cadre de sa stratégie "Next generation airline of Switzerland", elle prévoit aussi d'investir plusieurs milliards dans l'achat de nouveaux avions et la modernisation d'anciens appareils.
Vols quotidiens ou saisonniers
Dès l'entrée en vigueur du programme de vol, Swiss reliera quotidiennement Zurich aux villes italiennes de Naples et Bari, mais également les capitales balkaniques de Sarajevo, Ljubljana et Zagreb, ainsi que Bilbao en Espagne, Cracovie en Pologne ou encore Toulouse en France.
Certains vols saisonniers seront également inaugurés, à l'instar de Saint-Jacques de Compostelle (Espagne), Izmir (Turquie) ou Palerme (Italie), notamment.
Rénovation du parc aérien
Swiss va en parallèle rénover son parc aérien. "Le montant destiné aux nouveaux avions représente un total de cinq milliards de francs". Les premiers appareils seront livrés dès 2015.
ats/jvia
Offensive face au low-cost
Avec cette offensive, Swiss attaque frontalement les positions d'Easy Jet et des autres compagnies low-cost (par exemple Ethiad), dont le modèle s'est imposé en Europe.
La compagnie suisse se confronte également aux compagnies du Golfe, en développant son réseau genevois, notamment avec 16 vols par semaine à destination de Lugano.
Un développement dans l'intérêt des clients
Le patron de Swiss, l'Allemand Harry Hohmeister, estime que la compagnie a de bonnes chances de rentabiliser ces nouvelles lignes étant donné qu'Etihad ne vole sur aucune des nouvelles destinations. Le développement de l'offre se fait ainsi dans l'intérêt des clients.
Cette stratégie ne se financera par ailleurs pas par de nouveaux crédits, précise Harry Hohmeister. Cela veut dire, à moyen terme que "nous devons avoir un certain succès". L'Allemand part ainsi du principe que "le projet sera bénéficiaire dans les 24 mois, ce qui lui permettra de s'auto-financer".
Enfin à propos de la grogne d'une partie du personnel quant à cette nouvelle stratégie, Harry Hohmeister répond qu'il a reçu énormément de "feedbacks positifs", mais il est clair que dans une entreprise de plus de 8'500 personnes, il y a toujours des mécontents.