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Blocher ouvert à un compromis sur l'initiative anti-immigration

Pour Christoph Blocher, l'accord que le Conseil fédéral cherche désormais à conclure est plus mauvais que celui sur l'EEE. [Georgios Kefalas]
Christoph Blocher ouvre la voie à un compromis eurocompatible. - [Georgios Kefalas]
L'instauration d'une taxe pour les entreprises qui emploient des travailleurs étrangers pourrait remplacer l'introduction de quotas, estime le vice-président de l'UDC Christoph Blocher.

Dans un entretien à la SonntagsZeitung, Christoph Blocher se montre ouvert à une mise en oeuvre plus souple de l'initiative contre l'immigration de masse, acceptée le 9 février dernier.

"S'il est possible de réduire l'immigration à travers un meilleur système que l'introduction de quotas, nous ne rejetons pas la discussion", affirme le vice-président de l'UDC.

Compromis eurocompatible

Le stratège zurichois voit d'un oeil favorable l'instauration d'une taxe pour les entreprises qui emploient des travailleurs étrangers ainsi que sur les étrangers eux-mêmes. L'idée "mérite qu'on l'examine", dit le tribun.

Une telle taxe, proposée par le think tank Avenir Suisse, séduit des politiciens de plusieurs formations, dont le PDC et le PBD. Grâce à la prise de position de Christoph Blocher, elle pourrait trouver une majorité, note la Sonntagszeitung.

Ce compromis devrait permettre de mettre en oeuvre l'initiative anti-immigration tout en sauvegardant les accords bilatéraux avec l'Union européenne.

dk

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