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Les jeunes s'intéressent modérément à la politique, selon une étude

Ueli Maurer lors de la session du Parlement des Jeunes en novembre 2013. [Peter Schneider]
Le conseiller fédéral Ueli Maurer lors de la session du Parlement des jeunes en à Berne en novembre 2013. - [Peter Schneider]
La famille reste le principal vecteur de la conscience politique chez les jeunes, selon une étude qui montre aussi que ce sont principalement les sujets des votations qui les intéressent.

Près de 50% des jeunes de 18 à 21 ans en formation se disent plutôt intéressés ou très intéressés par la politique internationale et 56% par la politique nationale, selon une étude de l'institut gfs.bern publiée mardi.

Sans surprise, 49% d'entre eux affirment que leur intérêt pour la politique a été éveillé par leurs parents. Les gymnasiens, avec deux tiers d'intéressés, montrent un intérêt plus marqué pour la politique que les étudiants des écoles professionnelles.

Les sujets des votations connus

En politique suisse, les jeunes Helvètes interrogés se disent avant tout concernés par les sujets des votations. Parmi ceux-ci, la thématique de la migration est la plus souvent mentionnée.

L'étude, mandatée par la Fédération suisse des Parlements des jeunes, pour développer son programme easyvote, souligne que les scrutins constituent par conséquent l'opportunité d'améliorer les connaissances politiques des jeunes et les motiver à s'intéresser aux élections, notamment via les réseaux sociaux.

fisf

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Participation des jeunes aux votations

Les jeunes interrogés disposant du droit de vote sont 44% à déclarer vouloir en user aux prochaines votations et 26% aux élections fédérales de 2015.

Il n'existe pas de statistique fédérale sur la participation aux élections et votations par classes d'âge. Seules quelques villes disposent de chiffres précis.

A Genève, par exemple, on observe une différence de plus de 20 points entre la participation des 18-30 ans et celle des 60-75 ans, qui sont plus assidus.

La politique "trop compliquée"

Beaucoup des jeunes (51%) interrogés par l'institut gsf.bern avancent que le langage politique est trop compliqué et les candidats aux élections sont peu connus (68%).

"L’avantage du sentiment de ne pas comprendre est qu’il a tendance à diminuer avec l'âge et qu'on peut prendre des mesures simples pour le contrer", indique l'étude.