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"La Suisse ne paie pas de rançons pour les otages de terroristes"

Didier Burkhalter. [Lukas Lehmann]
"La Suisse ne paie pas de rançons pour les otages de terroristes" / Audio de l'info / 55 sec. / le 13 octobre 2014
Lors de prises d'otages, la Suisse n'accepte jamais de payer une rançon pour libérer ses ressortissants, a réaffirmé lundi le président de la Confédération Didier Burkhalter sur les ondes de la RTS.

Alors que la Suisse est attaquée par une enquête du New York Times qui la place comme un des plus importants payeurs de rançons (écouter le son ci-contre), Didier Burkhalter a réaffirmé lundi que le pays n'acceptait jamais de payer les preneurs d'otages: "La Suisse ne paie pas de rançons, la Suisse ne veut pas payer de rançons, car elle estime que c'est une erreur et un danger pour la population suisse si l'on fait un geste vers un paiement", a déclaré lundi le président de la Confédération dans l'émission "Forum" de la RTS.

"Tout ce qui peut donner l'impression ou une certaine réalité que quelqu'un, un privé ou un public, paie lorsqu'il y a enlèvement, c'est très dangereux parce que ça encourage les organisations qui se financent avec des enlèvements à continuer de le faire", a-t-il précisé.

Une "évolution" de Christoph Blocher sur le texte anti-immigration

Par ailleurs, le président de la Confédération a réagi à la position de Christoph Blocher exprimée dimanche dans une interview à la presse dominicale.

L'UDC zurichois déclarait pouvoir se contenter d'une application souple de l'initiative contre l'immigration de masse, acceptée le 9 février. Didier Burkhalter y voit là une "évolution":

Christoph Blocher. [Peter Schneider]Peter Schneider
Des taxes sur les entreprises plutôt que des contingents, est-ce eurocompatible? / Forum / 9 min. / le 13 octobre 2014

Lire aussi: Blocher ouvert à un compromis sur l'initiative anti-immigration

hend

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.... des otages décapités par des djihadistes rappellent le danger que peuvent courir des étrangers dans ces régions. Mais les entreprises, elles, continuent d'envoyer leurs employers dans des zones à risque.. Et justement, puisque le risque est bien réel, certaines contractent des assurances prises d'otages. Ce phénomène est en expension, Julie Liardet: