La Ville de Genève et le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) ont versé 150'000 francs à la fondation Alkarama, basée à Genève, pour un projet destiné à traduire en justice des responsables de l'ancien régime égyptien, affirme Le Temps mardi.
Or, celui qui était président du Conseil de la fondation jusqu'à juillet, Abdul Rahman Omeir al-Naimi, a été accusé en son nom propre par les Etats-Unis d'avoir financé le terrorisme. Il aurait transféré 600'000 dollars à al-Qaïda et supervisé le transfert de deux millions de dollars. Ses avoirs ont été gelés par le Trésor américain.
"Alkarama n'est pas concernée"
Mourad Dhina, le directeur exécutif de Alkarama, interrogé par le quotidien, indique que "la fondation n'est en rien concernée par ces accusations".
Il défend par ailleurs l'ancien président du Conseil de fondation, affirmant que les soupçons à son encontre sont colportés par l'Arabie Saoudite, les Emirats et les Etats-Unis.
fxl