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Le PS prône deux "non" et un "oui" aux votations du 30 novembre

Le PS a adopté plusieurs mots d'ordre concernant les Votations du 30 novembre
Le PS a adopté ses mots d'ordre concernant les votations du 30 novembre / 19h30 / 2 min. / le 25 octobre 2014
Le Parti socialiste a donné samedi ses mots d'ordre pour les votations du 30 novembre: il prône le oui à l'abolition des forfaits fiscaux et le non au texte Ecopop, ainsi qu'à celui sur l'or de la BNS.

Le PS recommande de voter deux fois non et une fois oui lors des votations du 30 novembre. Sans surprise, c'est oui à l'initiative pour supprimer les forfaits fiscaux et non aux initiatives Ecopop et "Sauvez l'or de la Suisse".

Les recommandations du comité directeur ont été approuvées par l'assemblée des délégués réunie samedi à Liestal (BL).

A l'unanimité (167 voix contre 0), les délégués recommandent de dire oui à l'abolition des forfaits fiscaux, système jugé injuste et contraire à la constitution.

Ecopop rejetée à l'unanimité

A l'unanimité aussi (180 contre 0), l'assemblée recommande de rejeter Ecopop. Ce texte "isolationniste" et "colonialiste" ne résoudra pas les problèmes d'environnement et la Suisse manquera de personnel dans de nombreux secteurs.

L'initiative de l'UDC "Sauvez l'or de la Suisse" a subi le même sort. Par 179 voix contre 0, les délégués recommandent de la rejeter, car elle constitue une attaque contre la stabilité du franc suisse.

ats/ptur

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Pour Alain Berset, Ecopop est "pire qu'un crime"

"Ecopop est pire qu'un crime, c'est une faute", a déclaré samedi le conseiller fédéral Alain Berset lors de l'assemblée des délégués du PS. Selon lui, il y va de la cohésion du pays.

Une adoption de l'initiative signifierait la fin des bilatérales et serait économiquement et politiquement fatale, a-t-il estimé, qualifiant le texte de "dangereux egotrip populiste" qui affaiblirait la Suisse.

Christian Levrat dénonce la "dérive" de l'UDC

Pactiser avec cette UDC-là est une erreur politique et une faute morale", a déclaré Christian Levrat, président du PS, lors de l'assemblée des délégués samedi.

Pour Christian Levrat, la "droite dure" est en pleine "dérive". Elle "avance sans masque" et "s'inscrit dans la plus douteuse des traditions historiques".

Selon lui, elle "s'apprête à remettre en cause les fondements même de notre démocratie", a lancé le président du PS.

En admettant que certaines sections du PLR s'apparentent pour les prochaines élections fédérales avec des sections de l'UDC, "le PLR de Philipp Müller trahirait son héritage politique", a poursuivi Christian Levrat.