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Alain Berset n'a pas sa place au gouvernement, selon Philippe Roch, partisan d'Ecopop

Philippe Roch, ancien directeur de l'Office fédéral de l'environnement. [caroline dumoulin]
Philippe Roch, partisan d’Ecopop, appelle à la démission d’Alain Berset / Audio de l'info / 59 sec. / le 27 octobre 2014
Philippe Roch, partisan de l'initiative Ecopop, a vivement réagi lundi dans le Journal du matin de la RTS aux propos d'Alain Berset qui a qualifié l'initiative de "pire qu'un crime, c'est une faute".

"J'estime qu'un conseiller fédéral qui porte un tel jugement sur la population n'a pas sa place au gouvernement". Philippe Roch, ancien directeur de l'Office fédéral de l'environnement et partisan de l'initiative Ecopop, a vivement réagi lundi dans le Journal du matin de la RTS après les propos d'Alain Berset samedi sur l'initiative "Halte à la surpopulation", qu'il a qualifiée de "pire qu'un crime, c'est une faute".

Alain Berset a tenu des propos très forts contre l'initiative Ecopop lors de l'assemblée des délégués du PS. [KEYSTONE - Alexandra Wey]
Alain Berset a tenu des propos très forts contre l'initiative Ecopop lors de l'assemblée des délégués du PS. [KEYSTONE - Alexandra Wey]

"Je peux comprendre qu'Alain Berset soit contre l'initiative mais traiter le peuple suisse de criminel, c'est quand même extraordinaire."

"Si on dit qu'une initiative est pire qu'un crime et qu'il y a déjà 100'000 personnes qui l'ont signée, cela veut dire que ces gens sont des criminels, j'estime qu'Alain Berset devrait démissionner s'il porte un tel jugement sur la population", a encore déclaré Philippe Roch.

lan

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L'initiative en bref

Officiellement intitulée "Halte à la surpopulation - Oui à la préservation durable des ressources naturelles", l'initiative Ecopop veut limiter à 0,2% la croissance annuelle de la population issue de l'immigration sur une moyenne de trois ans, soit environ 17'000 personnes par année, contre 87'000 maintenant.

Le texte demande également que 10% des fonds de l'aide au développement (environ 150 millions de francs par an), servent à contrôler les naissances dans les pays pauvres.