Le gouvernement s'est déclaré prêt jeudi, sans autre commentaire, à accepter un postulat de Jean Christophe Schwaab. Le socialiste vaudois s'inquiète de la généralisation des objets de la vie quotidienne connectés à Internet ou à d'autres réseaux (ustensiles électroménagers, véhicules, bâtiments, lunettes "Google").
Les échanges de données devraient pouvoir être contrôlés
Car ce phénomène implique aussi des dérives. Les appareils peuvent échanger des données à l'insu de leur propriétaire. Et celui qui traite les données peut établir des profils de personnalité très précis ou connaître la position d'un individu.
Il s'agirait de créer un droit inaliénable de pouvoir déconnecter un appareil et, en cas d'accord sur la mise en ligne, de déterminer quelles données sont transmises. Tout objet mis sur le marché devrait être conçu de telle manière que la déconnection soit possible en tout temps, un principe également connu sous le nom de "control by design".
ats/ebz