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Le Conseil fédéral ne veut pas être plus sévère avec les cyclistes dangereux

Le vélo, de plus en plus présent dans nos villes, une autre manière de se déplacer. [alex]
Interview d'Olivier Français, municipal lausannois en charge de la Mobilité / Audio de l'info / 1 min. / le 31 octobre 2014
Dans sa réponse à une motion de Markus Lehmann (PDC/BS) jeudi, le gouvernement dit juger inutile de durcir les sanctions pour les "chauffards" à vélo.

Pour le Conseil fédéral, pas question de se lancer dans une chasse aux "chauffards du guidon". Le gouvernement n'a pas jugé nécessaire jeudi de durcir les sanctions envers les cyclistes dangereux, contrairement à ce que réclame une motion de Markus Lehmann (PDC/BS).

Ce conseiller national dénonce les "fous" qui circulent à vélo sur les trottoirs ou les passages cloutés, qui plus est en traînant une remorque transportant un enfant. En 2013 à Bâle, deux piétons sont morts renversés par des cyclistes, s'indigne-t-il.

Miser sur les contrôles ciblés

Dans sa réponse publiée jeudi, le gouvernement juge le droit actuel assez sévère. Les cyclistes sont passibles d'une amende lorsqu'ils commettent une violation bénigne du code de la route et d'une peine privative de liberté jusqu'à 3 ans en cas de violation grave.

Plutôt que durcir les peines, il faut veiller à appliquer les règles. Pour ce faire, le Conseil fédéral préfère miser sur des contrôles ciblés que sur la vidéosurveillance.

ats/ptur

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